Son temps ? 3 heures, 6 minutes et 29 secondes, soit une moyenne impressionnante de 32,18 km/h. Le précédent record, établi moins d’un mois plus tôt par Aurélien Paulmier à Cherbourg, s’élevait à 3 h 37 min 45 s. Un véritable coup de tonnerre dans le monde du monocycle longue distance.
Un exploit préparé au millimètre
Cette prouesse n’est pas le fruit du hasard. Pour atteindre ce niveau de performance, Simon Jan a suivi une préparation rigoureuse pendant plusieurs mois. Son monocycle, conçu sur mesure au Canada, est un bijou technologique : cadre ajusté à sa morphologie, pédales magnétiques pour limiter les risques de chute, et système à deux vitesses pour optimiser les relances et les phases d’effort.
Son entraînement ? Quotidien, intense et sans relâche, avec un mode de vie strict, pensé pour maximiser l’endurance et la stabilité. Un vrai travail de fond, à la croisée de la discipline mentale et de la condition physique extrême.
Une reconnaissance méritée
L’exploit s’est déroulé sous les yeux médusés de nombreux cyclistes venus par curiosité. Tous saluent l’engagement physique que représente une telle distance sur une seule roue. À l’arrivée, une haie d’honneur, des applaudissements nourris et des émotions fortes ont accompagné Simon Jan. Sa famille, ses proches, son équipe et les juges officiels, chargés de valider la performance à l’aide d’instruments électroniques, étaient présents pour immortaliser ce moment unique.
Ce record mondial en monocycle marque un tournant pour cette discipline atypique mais en plein essor, et inscrit Simon Jan parmi les sportifs français les plus surprenants de 2025.
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